Aide humaine ou tierce personne et vacances pour les personnes en situation de handicap :
Les vacances sont un droit que l’on ne peut ignorer lors de l’expertise médicale concernant les victimes d’importants handicaps.
De lourdes séquelles impliquent une dépendance vis à vis des tiers et une accessibilité particulière aux lieux de résidence générant un coût supplémentaire important.
La victime doit pouvoir évoquer et décrire ses besoins spécifiques au titre des vacances lors de l’expertise puis se faire indemniser ensuite.
Les vacances sont un droit reconnu et notamment par l’article 24 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 qui prévoit : « toute personne a le droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et des congés payés périodiques ».
La victime ne doit pas être «enfermée» uniquement dans ses besoins quotidiens en tierce personne et accès à son domicile, comme tous elle doit aussi aspirer à des vacances et aux besoins spécifiques qui en découlent en aide humaine et accès, y compris dans des lieux lointains.
A propos de la reconnaissance par décision de justice, du surcoût lié aux séjours de vacances adaptés aux personnes en situation de handicap, voir article co-écrit par Gildas JANVIER et Philippe DONNOU, article paru au volume II de la revue pratique du dommage corporel 2024, paru en 2025 – LEH éditions (« aides humaines et vacances ») :
https://www.leh.fr/edition/p/revue-pratique-du-dommage-corporel-numero-2-9782386120992_2
Gildas JANVIER